Le kyste du tractus thyréoglosse est une lésion kystique médiane du cou d’origine congénitale. La persistance d’un reliquat de tractus entre la base de langue et la glande thyroïde est à l’origine de ce kyste. La découverte est souvent fortuite ou secondaire à une infection caractérisée par une augmentation rapide de la lésion. Le diagnostique est clinique et un bilan échographique est systématique. L’exérèse chirurgicale est la règle lors d’une hospitalisation de 48-72h. La cicatrice est horizontale à la partie moyenne du cou, un drain est souvent mis en place pendant 48h. Les risques de cette intervention sont à court terme le saignement et l’infection et à moyen terme la récidive du kyste dans environ 10% des cas.
Dernier ajout : 5 avril 2011 par L'équipe GORG.
A l’origine également de malformation congénitale, ils peuvent se situer à n’importe quelle hauteur du cou. Ils se présentent de plusieurs façons :
Elle est secondaire à une pathologie de la première fente branchiale, elle se situe en avant du pavillon. Elle doit faire rechercher une pathologie auditive et rénale associée. Le traitement est chirurgical si des épisodes de surinfections surviennent avec un risque de récidive possible. Le geste est réalisé en ambulatoire avec une cicatrice pré-auriculaire verticale.
Pathologie rare se manifestant par un kyste ou une fistule sous auriculaire avec une communication parfois retrouvée dans le conduit auditif externe. Cette lésion nécessite une exérèse chirurgicale avec parotidectomie superficielle et repérage du nerf facial. La cicatrice est verticale à la partie antérieure du pavillon de l ‘oreille. Un drainage est mis en place pour 48h, et l’hospitalisation est de 72h. Les risques sont liés au saignement post opératoire, la surinfection, la récidive mais surtout la paralysie faciale, qui bien que rare doit être expliquée.
Pathologie malformative cervico-faciale la plus fréquente, elle s’exprime de deux façons :
Cette pathologie doit faire évoquer une pathologie syndromique (le syndrome Branchio-Oto-Rénal ) nécessitant un bilan auditif, un éventuel scanner de l’oreille et une échographie rénale.
Elles sont rares, des communications avec le fond du pharynx (sinus pyriforme), ou un passage intrathyroïdien sont possibles. Une endoscopie pharyngée est donc systématique si cette origine est évoquée. Le traitement est chirurgical avec parfois une thyroïdectomie partielle. En cas de fistule pharyngée associée une ligature endoscopique intra pharyngée est nécessaire.
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Le lymphangiome kystique est une lésion malformative du tissu lymphoidien. Cette lésion peut se retrouver dans n’importe quelle région du corps, avec une préférence pour la région cervicale. De découverte pré ou néonatale, l’aspect clinique est une lésion molle, non douloureuse, dépressible à la palpation. Elle est caractérisée par sa localisation sus ou sous hyoïdienne et sa structure micro ou macrokystique. C’est une lésion bénigne parfois très envahissante, notamment en cas de micro kyste et de localisation sus hyoïdienne. Un bilan d’imagerie est systématique a la recherche de l’extension (scanner et IRM ). Le traitement dépend de l’extension et du retentissement :
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Ce sont des hémangiomes, ils sont la tumeur la plus fréquente de l’enfant. Ces lésions se développent lors des premiers mois de vie avec une stabilisation vers l’âge de un an, puis une régression spontanée va s’amorcer jusqu’à l’âge de 10 ans environ. 70% des lésions ont régressé à 7 ans. Leur gravité potentielle réside dans l’envahissement de certains éléments anatomiques de la face (œil, bouche) et du larynx avec parfois des troubles respiratoires importants. Le traitement dépend de la localisation et de l’extension :
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